Chaque année, des millions de touristes voyagent à travers le monde à la recherche de lieux, de rencontres toujours plus insolites et différentes les unes que les autres. Cela a entraîné dans le paysage touristique actuel, la création de plusieurs types de tourisme alternatif. Tourisme responsable, tourisme équitable, mais également le tourisme solidaire. Soutenir les projets de développement local, respecter les populations d’accueil, voici les principales règles à respecter lors d’un voyage sous la forme de tourisme solidaire. Bien évidemment, cela regroupe bien d’autres choses.
Touriste et solidaire à la fois
Lors d’un comité de pilotage, l’Union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air (UNAT) ainsi que des associations de tourisme solidaire ont défini la notion de tourisme solidaire ainsi :
Le tourisme solidaire regroupe les formes de tourisme alternatif qui mettent au centre du voyage l’homme et la rencontre, et qui s’inscrivent dans une logique de développement des territoires. L’implication des populations locales dans les différentes phases du projet touristique, le respect de la personne, des cultures et de la nature et une répartition plus équitable des ressources générées sont les fondements de ce type de tourisme.
Favoriser les rencontres et les échanges, voilà ce qui rejoint la définition de tourisme équitable. Les Hommes et les populations locales sont réellement au centre du voyage. Partage de la vie quotidienne, hébergement chez l’habitant, rencontre des populations, autant de caractéristiques faites pour que le voyageur se sente totalement immergé dans la culture locale.
Solidaire, mais pas humanitaire
Il s’agit ici, de créer un lien de solidarité entre les voyageurs et les populations visitées, en contribuant à l’amélioration des conditions de vie. Cependant, même si certaines personnes sont amenées à participer à des initiatives locales (comme la construction d’un puits par exemple), il est en aucun cas question de tourisme humanitaire. Le tourisme solidaire, c’est éviter les grands complexes hôteliers, vivre au plus près des populations. Il s’agit simplement d’un outil d’aide au développement économique local.
Un développement rapide
Le tourisme solidaire se développe assez rapidement dans le paysage touristique actuel. Des associations se créent, comme L’ATES (L’Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire). Cette association regroupe des organisateurs de voyages engagés dans une démarche de développement et de solidarité internationale par le voyage.
L’ATES est le porte-parole et l’investigateur d’une nouvelle forme de voyage fait de rencontres, d’échanges et de découvertes des différents peuples et cultures dans le monde. Aujourd’hui, elle regroupe environ 35 membres autour d’une charte commune.
Le réseau ATES a, depuis peu, créé son propre label. À partir de 54 critères bien définis, chaque membre est évalué indépendamment. Le but étant que les voyageurs prennent conscience que chaque partenaire respecte des règles strictes et transparentes.
Le tourisme solidaire, ça fonctionne !
L’essor du tourisme solidaire entraine bien évidemment une course contre la montre pour certains voyagistes. Passion Terre propose à ses clients des circuits où la notion de tourisme solidaire est bien présente. Pour ceux qui voudraient effectuer un trek responsable au Népal, ils seront accompagnés par des jeunes femmes pionnières au Népal en matière de guide et de trekking dans l’Himalaya. Ces femmes ont su combiner entrepreneurship et émancipation sociale des femmes.
Outre notre voyage au Népal, vous pourrez constater les actions entreprises par Passion Terre en vous rendant, par exemple, au Nicaragua. Vous y découvrirez le programme de reforestation sociale d’Enracine, basé sur le principe de la compensation carbone. En effet, depuis 2014, Passion Terre s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre en compensant son empreinte carbone, sur les déplacements aériens de ses clients, par l’achat de crédits de carbone.
Mais ce n’est pas tout : Passion Terre n’est pas le seul acteur du tourisme durable à organiser des voyages responsables. Des agences comme Ecotours ont des projets basés sur la solidarité envers des peuples défavorisés. Par exemple, financer la construction d’une école à Dundlod en Inde, ou encore la création d’une librairie ambulante. En effet, certains villages au Venezuela ne sont pas reliés aux villes par des moyens de transport. Des mules transportent donc livres, cahiers et revues vers ces villages.
Le tourisme solidaire, l’art de voyager autrement
Toutes les initiatives visant à aider les populations dans le besoin sont des initiatives qui doivent être mises en avant. Aider les populations hôtes en participant à des initiatives locales, mais aussi les mettre au centre du processus touristique, et donc les faire bénéficier des retombées économiques, voilà comment on pourrait définir le tourisme solidaire.